Redressements Judiciaires

Revue de Presse

Les Titres

  • L'imprimerie d'étiquettes Filiber (21) en redressement judiciaire – Graphiline
  • ZOOM L'action Takata bondit de 18%, le groupe dément envisager un dépôt de bilan – La Libre be
  • Hérouville-Saint-Clair : 33 postes sauvés à l'entreprise de moulure Seropa – tendance Ouest
  • Liquidation de Sodetal à Tronville-en-Barrois : les lettres de licenciement parties – Est républicain
  • Baromètre du crowdfunding immobilier : 55 millions d'euros collectés en 2016 – Journal du Net
  • Limoges : les salariés de GM&S s'invitent chez les concessionnaires Peugeot et Renault – France Bleu
  • Le Tribunal accorde 6 mois de plus à Avenir Telecom – Boursier.com

 

L'imprimerie d'étiquettes Filiber (21) en redressement judiciaire – Graphiline

 

Implantée à Nuits-Saint-Georges en Côte d'Or, l'imprimerie Filiber est spécialisée dans l'impression d'étiquettes. La société a été placée en redressement judiciaire le 6 décembre 2016

L’imprimerie Filiber, installée à Nuits-Saint-Georges en Côte d’Or (21), a été placée en redressement judiciaire le 6 décembre dernier par le Tribunal de commerce de Dijon.

Créée en 1943, l’imprimerie Filber est une entreprise familiale spécialisée dans l’impression d’étiquettes pour vins et spiritueux. Son parc machine comprend notamment une presse numérique Heidelberg Linoprint C 751, acquise en 2013 pour répondre à la demande croissante en courts tirages.

En 2016, l’entreprise dirigée par Alban Filiber a réalisé un chiffre d’affaires de 7,57 millions d’euros. Le total du bilan a augmenté de 29 % entre 2015 et 2016 (5,2 millions de chiffre d’affaires en 2015).

 

ZOOM L'action Takata bondit de 18%, le groupe dément envisager un dépôt de bilan – La Libre be

 L'action Takata, qui avait dégringolé ces dernières séances à cause d'informations de presse faisant état un possible dépôt de bilan, rebondissait de 18% mercredi à la Bourse de Tokyo, après que le groupe a démenti envisager un tel scénario.

 

En début de matinée, le titre montait au plus haut autorisé ce jour, soit 519 yens (+18,22%).

"La compagnie ne prévoit pas d'opter pour un redressement judiciaire", a déclaré Takata dans un communiqué. Ce choix "rendrait difficile le maintien de la chaîne d'approvisionnement" et perturberait donc la fourniture des airbags de remplacement, juge l'équipementier, au coeur du plus important rappel de l'histoire automobile (quelque 100 millions d'unités concernées dans le monde).

Cela "compromettrait" nos obligations et "créerait un énorme fardeau pour l'ensemble des parties prenantes", en premier lieu les constructeurs, nombreux à être affectés par cette affaire, de General Motors à Toyota, en passant par BMW, Fiat Chrysler ou encore Nissan.

Takata, ébranlé depuis trois ans par un scandale de coussins de sécurité défectueux, s'apprête à boucler des discussions clés avec des investisseurs potentiels.

Selon plusieurs médias, les deux candidats prêts à voler à son secours ne veulent pas assumer le passif et souhaitent effacer les charges par un dépôt de bilan suivi d'un processus de redressement judiciaire.

Ne restent plus en lice pour sauver Takata que le suédois Autoliv d'un côté et de l'autre un consortium mené par l'américain Key Safety Systems (propriété d'un groupe chinois), accompagné du fonds Bain Capital et de la firme japonaise Daicel.

Ces articles de presse, publiés la semaine dernière, "ont causé de la confusion et sont extrêmement regrettables", a réagi Takata, dont l'action a perdu dans la foulée plus de la moitié de sa valeur en quelques jours.

Selon les autorités américaines qui lui ont infligé une amende d'un milliard de dollars, la firme nippone aurait, pendant plus d'une décennie, dissimulé l'existence d'un défaut majeur dans ses airbags, susceptibles d'exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. Seize décès, dont 11 aux Etats-Unis, sont associés à ce problème.

 

 

Hérouville-Saint-Clair : 33 postes sauvés à l'entreprise de moulure Seropa – tendance Ouest

 Seropa Industrie, une entreprise basée à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), spécialiste des moules métalliques pour la plasturgie a été sauvée d'un redressement judiciaire en décembre 2016. 33 employés sur 39 peuvent continuer à exercer leur savoir-faire.

 

C'est un travail d'orfèvre que les salariés de l'entreprise Seropa-Molds, basée à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), effectuent tous les jours. Ils fabriquent des moules pour créer des rasoirs, des bouchons de bouteilles ou encore des cartes SIM. Autant d'objets du quotidien qui proviennent de cette entreprise du Calvados.

La seule entreprise de Normandie

Cela aurait pu s'arrêter si l'entreprise n'avait pas été reprise par Engimatics-Matissart, entreprise de moules métalliques du Nord de la France, fin décembre 2016. Ce début d'année 2017 s'annonce plus serein pour l'entreprise du Calvados qui garde les trois quarts de son effectif. "Nous sommes la seule entreprise à faire cela en Normandie. La fermeture aurait signifiée la fin de notre savoir-faire", explique Hervé Riffaut, salarié depuis 33 ans chez Seropa. Dans les années 90, l'entreprise comptait 130 employés. Ils sont aujourd'hui 33.

 

 

Liquidation de Sodetal à Tronville-en-Barrois : les lettres de licenciement parties – Est républicain

 

 

 Le projet de Scop (Société coopérative et participative) demeure d’actualité. Quant à d’éventuels repreneurs, ils ont jusqu’à ce mercredi après-midi pour se manifester

 

« C’est malheureux à dire, mais c’est vrai », confirme Recip Zengin, délégué du personnel CGT à Sodetal. La procédure de licenciement, effectif à compter du 30 janvier, a été enclenchée pour les quelque 150 salariés de cette entreprise de Tronville-enBarrois dans la Meuse. Les lettres leur confirmant ont été envoyées. Et hier, ils ont pu participer à des réunions d’information avec des conseillers de Pôle Emploi.

Chacun disposera de vingt et un jours pour se positionner sur une éventuelle participation à une Scop (Société coopérative et participative) : « On a toujours ce projet », indique le syndicaliste. « Il devient même de plus en plus évident, sans pouvoir donner de date précise, il nous faut un délai supplémentaire pour le finaliser. Il y a besoin de contacter des clients. On serait 80 % à être prêts à rejoindre cette Scop. »

Placée en redressement judiciaire le 22 octobre dernier par le tribunal de commerce de Bar-le-Duc, la tréfilerie avait l’objet juste avant Noël d’une liquidation judiciaire mais avec poursuite d’activité jusqu’au 30 janvier. Un délai destiné à recevoir d’éventuelles offres de reprise. Les juges ont fixé jusqu’à ce mercredi 17 h.

Un comité d’entreprise programmé ce mercredi matin à 11 h avec les administrateurs judiciaires permettra peut-être d’en apprendre plus.

« Sauver le maximum d’emplois »

Si l’intérêt de groupes étrangers a bien été évoqué, « on a entendu parler d’à peu près toutes les nationalités » : germano-américain, chinois, coréen, aucun ne s’est officiellement positionné. Dans le même temps, les ouvriers qui, depuis le début, envisageaient le montage d’une Scop, ont poursuivi leur réflexion. Outre la liquidation, le licenciement du personnel constitue un préalable pour la mettre en place. « Si on est un peu dépités par la situation, on est aussi très motivés pour sauver un maximum d’emplois », confirme Recip Zengin, « sinon, c’est le chômage qui s’annonce. »

La production est à l’arrêt total depuis début décembre, après que les dernières commandes ont été honorées qui ont servi à injecter de l’argent dans un fonds d’accompagnement. « Parce que le russe (le propriétaire) s’est barré sans verser un centime. »

 

Baromètre du crowdfunding immobilier : 55 millions d'euros collectés en 2016 – Journal du Net

17 plateformes se partagent un gâteau en hausse de près de 80% l'an dernier. Mais deux s'arrogent la plus grande part.

54,8 millions d'euros, c'est le montant collecté en 2016 en crowdfunding immobilier via les 17 plateformes actives en France cette année-là, selon le baromètre publié par Anaxago d'après les chiffres de l'agrégateur HelloCrowdfunding. Une somme en hausse de près de 80% par rapport à 2015. Pas étonnant, direz-vous, vu l'éclatante jeunesse de l'activité – la première opération, un programme à Balma, a été financée en 2011 via la plateforme Wiseed. Mais tout de même, 61% des fonds collectés entre 2011 et 2016, à savoir 90,5 millions d'euros, l'ont été en 2016. Bon d'accord, entre 2013 et 2016. Car seuls 50 000 euros ont été levés en 2011 et… 0 euro en 2012.

 

Autre signe de la montée en puissance du crowdfunding immobilier en 2016, le nombre d'investissements a augmenté de 83% sur un an. Les plateformes  présentes sur le marché sont également plus nombreuses : 17 en 2016, contre 11 en 2015. Le marché reste toutefois dominé par deux d'entre elles, Wiseed et Anaxago, qui totalisent 64% des montants collectés l'an dernier (69% sur la période 2011-2016).

2016 a également été une année faste en termes de sorties : 38 ont été enregistrées, soit près de 10 fois plus qu'en 2015. Une hausse mécanique, sachant qu'il s'écoule en moyenne un an et demi entre le moment où les fonds sont versés aux promoteurs et celui où les investisseurs sont remboursés. Aucune de ces sorties n'a eu à déplorer de taux de rentabilité interne (TRI), indicateur utilisé pour mesurer la rentabilité financière d'un projet, négatif. A 9,5% en 2016, le TRI moyen apparaît même plutôt alléchant. A titre de comparaison, le rendement moyen des SCPI de rendement en 2016 a été estimé à 4,68% par le comparateur MeilleureSCPI, pour une durée d'immobilisation de l'épargne de 20 ans.

Enfin, le nombre de promoteurs financés a presque doublé par rapport à 2015, à 93. Elgea (3,1 millions d'euros levés), Uniti et Gotham (2,7 millions chacun) s'imposent comme les plus financés en 2016. Le montant moyen par collecte, en légère hausse sur un an, atteint quant à lui 385 212 euros.

 

Un bilan très positif pour 2016, donc. Impossible toutefois de ne pas évoquer l'information qui a secoué le secteur ces dernières semaines : la mise en redressement judiciaire de la société mère de Terlat, promoteur engagé dans plusieurs opérations financées par les deux mastodontes évoqués plus haut que sont Wiseed et Anaxago. Dans un communiqué de presse, ce dernier a d'ailleurs insisté sur le fait que les investissements immobiliers issus de sa plateforme sont réalisés au travers de sociétés civiles de construction vente (SCCV), des structures distinctes et spécialement créées pour chaque projet, et que celles-ci ne sont pas impactées par la procédure ouverte auprès de la société mère. "Le risque lié à cette procédure se limite pour les investisseurs d'Anaxago à l'impact sur la marge et la date de livraison des projets immobiliers concernés", assure-t-elle.

Limoges : les salariés de GM&S s'invitent chez les concessionnaires Peugeot et Renault – France Bleu

Une centaine de salariés du sous-traitant automobile GM&S, basé à La Souterraine, ont investi les concessions Peugeot et Renault de Limoges ce mardi après-midi. Leur objectif : expliquer aux vendeurs et aux clients que les voitures sont fabriquées grâce à leurs emplois.

Les 283 salariés du sous-traitant automobile GM&S, basé à La Souterraine, multiplient les actions pour défendre leur usine et leurs emplois. Ce mardi après-midi, une centaine d'entre eux se sont rendus dans les concessions Peugeot et Renault de Limoges, estimant être lâchés par les constructeurs français.

 

A quoi bon garder des marques autos françaises si on fabrique les pièces à l'étranger ?

Emmenés par les représentants CGT, les salariés ont investi les espaces d'exposition des véhicules, chez Peugeot tout d'abord puis chez Renault. "Pour nous, il est important d'aller dans ces concessions et d'expliquer aux gens qu'à côté de chez eux, il y a une usine qui fait des pièces automobiles qu'on retrouve sous leur carrosserie" martèle Yann Augras, élu CGT chez GM&S. Et il ajoute : " si on ne continue pas à fabriquer des pièces automobiles en France, je me demande à quoi ça sert de garder des marques automobiles françaises".

Dans son collimateur : les groupes PSA et Renault. La CGT considère que les constructeurs français ont lâché l'usine de La Souterraine et sont responsables des difficultés qui ont conduit au redressement judiciaire, prononcé en décembre dernier, et à la liquidation qui menace désormais les 283 salariés. Ils attendent évidemment beaucoup des discussions qui ont lieu ces jours-ci entre le gouvernement et les constructeurs, pour que ces derniers reprennent leurs commandes auprès de GM&S.

 

Mais Renault ferme ses portes...

Face aux salariés, le directeur de la concession Peugeot de Limoges affirme son soutien inconditionnel : "nous ce que l'on veut, c'est vendre des voitures fabriquées en France". Et d'autant plus fabriquées, en partie, en Limousin... Et plusieurs clients des constructeurs français soutiennent également la démarche.

 

En revanche, l'accueil est beaucoup plus glacial chez Renault. Après avoir verrouillé les portes de la concession, la direction laisse finalement entrer les salariés de GM&S mais se réfugie dans ses bureaux sans vouloir engager le dialogue. Portière close, ou presque...

Le Tribunal accorde 6 mois de plus à Avenir Telecom – Boursier.com

Le Tribunal de commerce de Marseille a renouvelé pour six mois la période d'observation dont bénéficie Avenir Telecom dans le cadre de son redressement judiciaire. Le groupe, recentré sur la conception et la vente de smartphones et d'accessoires, va mettre à profit ce délai pour tenter de trouver une solution avec ses créanciers en vue de mettre en adéquation ses remboursements et ses nouvelles capacités financières, dans le cadre d'un plan de continuation en cours de préparation. Les résultats du premier semestre fiscal clos le 30 septembre dernier seront publiés le 31 janvier.

 

La société marseillaise avait indiqué en décembre qu'elle espérait obtenir l'extension de la période d'observation jusqu'au 4 juillet, ce qui est désormais chose faite.

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