Redressements Judiciaires

Revue de presse

Les titres: 

  • STX : Le secrétaire d’Etat Christophe Sirugue va tenter de faire croire que Fincantieri est une bonne chose – Saint Nazaire Infos
  • Rachat de STX France: l’Etat n’exclut pas que Fincantieri soit minoritaire – Libération
  • Plan social à La Voix du Nord, Marianne, Natixis... Le point sur l'actu éco – News SFR
  • Crise de la presse: la Voix du Nord s'oriente vers un plan social – La Croix
  • Les salariés de GM&S vont être reçus par François Hollande – France 3 Limousin
  • Nouveau coup dur pour l’horticulture à Angers, Sicamus va mal – Angers Info
  • Horticulture. Leader européen, Sicamus, Hortensias d’Anjou à la peine – Ouest France
  • Sainthimat : nouveau sursis – La Voix du Nord

STX : Le secrétaire d’Etat Christophe Sirugue va tenter de faire croire que Fincantieri est une bonne chose – Saint Nazaire Infos

Le secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie se rendra en fin d’après-midi à Saint-Nazaire pour tenter de calmer les esprits, sur les mauvais signes qui entourent le repreneur des chantiers STX, le groupe italien Fincantieri.

On rappelle que la justice sud-coréenne vient de désigner hier Fincantieri, comme repreneur  de STX France, suite au dépôt de bilan de la maison mère STX Offshore & Shipbuilding.

Le gouvernement ne peut qu’endormir tout le monde, car il a foiré sur toute la ligne. Il ne pouvait s’opposer juridiquement au choix de la justice sud-coréenne, puisque dans le cas d’un redressement judiciaire, le seul tribunal de commerce représentant les créanciers est souverain dans la décision et le choix du repreneur.

On est maintenant dans la com pour tenter de faire croire que le choix de Fincantieri peut-être une bonne chose. Même s’il est vrai que l’Etat, avec sa minorité de blocage, peut influer sur les choix et stratégies de Fincantieri, en droit un actionnaire majoritaire n’a jamais été empêché de faire ce qu’il voulait tant que cela relève de décisions ordinaires, qui concernent le fonctionnement de l’entreprise.

Pour éviter cette situation, nombreux sont ceux à gauche comme à droite, qui pensaient qu’une prise de participation majoritaire de l’Etat était la seule garantie, ce qu’a désavoué ce matin le Secrétaire d’Etat à l’Industrie au micro de RMC.

« Il y aura pour l’instant deux actionnaires la France déjà actionnaire à hauteur de 33%, et Fincantieri à hauteur de 67%. La question qui est posée est de savoir si Fincantieri conserve les 67% ou est-ce qu’il y a montage financier, mais ça c’est l’objet des discussions qu’il y a entre Fincantieri et les Coréens et bien évidemment entre la France et Fincantieri. Nous voulons conserver le site de Saint-Nazaire, nous voulons conserver la filière c’est à dire le lien avec les sous-traitants nous voulons conserver deux éléments très importants qui sont la stratégie, et la propriété industrielle pour éviter que l’on nous prenne notre savoir faire. Ces 4 éléments sont ceux que l’état français entend faire peser dans la négociation avec Fincantieri. La nationalisation des chantiers aurait eu pour conséquence une discussion difficile avec les clients qui ont envie d’avoir un industriel en face d’eux. »

Le secrétaire d’Etat est resté très flou sur une prise de participation de DCNS dont l’Etat est actionnaire à 66%. « Cela fait partie des discussions. » et d’ajouter « L’intérêt de Fincantieri n’est pas d’aller au blocage, son intérêt est de réussir cette opération de rachat de STX France »

Le secrétaire d’Etat a précisé que l’Etat français a organisé les choses dans les discussions avec Fincantieri pour que  le savoir faire nazairien ne puisse pas partir, au travers Fincantieri, vers d’autres chantiers, chinois, par exemple.

 

L’Etat français est ou naïf, ou incompétent en droit des affaires, personne ne pourra empêcher Fincantieri avec ces 67%, de faire ce qu’il veut chez lui et dans tout ce qui concerne les décisions ordinaires de l’entreprise, comme la sous-traitance,  l’emploi et les salaires ou le maintien de Laurent Castaing au poste de directeur général. Et même s'il y a un nouveau tour de table, personne ne peut imaginer que Fincantieri ne restera pas majoritaire.

Rachat de STX France: l’Etat n’exclut pas que Fincantieri soit minoritaire – Libération

Le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue, n’a pas exclu mercredi que le constructeur naval italien Fincantieri soit minoritaire dans le futur actionnariat des chantiers navals STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), détenus à un tiers par l’Etat français.

«Je rappelle qu’avec 33% nous avons une minorité de blocage, mais il est clair que notre projet, celui que nous discutons avec Fincantieri, n’est pas forcément une hypothèse où Fincantieri serait majoritaire à lui tout seul», a déclaré à la presse le secrétaire d’Etat lors d’une visite sur le site industriel, accompagné d’élus locaux, et après une table ronde avec les syndicats de STX France.

«Ce qui est exprimé par les uns et par les autres, c’est la volonté d’avoir un industriel de référence. Avoir un industriel de référence, ce n’est pas forcément avoir un industriel majoritaire», a répété M. Sirugue.

Répondant au maire (PS) de Saint-Nazaire, David Samzun, qui »(verrait) plutôt d’un mauvais oeil que Fincantieri soit majoritaire et qu’il soit donc le patron de nos chantiers», Christophe Sirugue a dit »(considérer) comme lui qu’il faudrait mieux que nous ayons une participation qui associe plus d’acteurs que simplement l’Etat et Fincantieri», même si «aujourd’hui il est trop tôt pour dire ce que doit être ou pas la part des uns ou des autres».

Le sénateur socialiste de Loire-Atlantique Yannick Vaugrenard s’est réjoui de cet «élément nouveau (...) apporté» par le secrétaire d’Etat. «Ca me semble hautement souhaitable que Fincantieri soit minoritaire», a réagi le sénateur.

L’une des hypothèses est l’entrée au capital de l’industriel DCNS, en grande partie détenu par la France, ce qui permettrait de «renforcer la présence de l’Etat sans forcément aller jusqu’à une nationalisation qui n’est pas nécessaire si nous avons un bon pacte d’actionnariat établi entre DCNS, l’Etat, Fincantieri et peut-être d’autres», a souligné le secrétaire d’Etat.

«L’Etat se garde toutes les possibilités d’intervention si les échanges avec Fincantieri ne devaient pas être conformes aux priorités» fixées par le gouvernement, la première priorité étant le maintien de l’activité sur le site de Saint-Nazaire, a prévenu M. Sirugue.

«Il faut un équilibre dans le capital et éviter que Fincantieri considère Saint-Nazaire comme une simple unité de production», a estimé de son côté le président (LR) de la région Pays de la Loire, Bruno Retailleau.

«Je pense qu’on peut être opérateur industriel et pas majoritaire», a-t-il poursuivi, affichant sa préférence pour l’hypothèse «où l’Etat plus DCNS aient une participation inférieure à 50%,et que Fincantieri ait aussi une participation qui approche celle du pôle public toujours inférieure à 50%, complétée par d’autres acteurs». M. Retailleau a par ailleurs réitéré sa proposition de faire entrer la région au capital «si c’est strictement nécessaire».

La justice sud-coréenne, chargée d’examiner la procédure de redressement judiciaire de la maison-mère des chantiers navals de Saint-Nazaire, le groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding, est entrée mardi en négociations exclusives avec le groupe italien Fincantieri pour la reprise de STX France.

Plan social à La Voix du Nord, Marianne, Natixis... Le point sur l'actu éco – News SFR

178 suppressions de postes à La Voix du Nord, l'hebdomadaire Marianne placé en cessation de paiement et la banque Natixis condamnée à réintégrer un "lanceur d'alerté": voici trois informations économiques à retenir ce mercredi.

Plan social au journal La Voix du Nord

Bientôt inaudible, La Voix du Nord? Le quotidien local va subir des dizaines de suppressions de postes. "Un comité d'entreprise extraordinaire est convoqué le 10 janvier avec l'annonce d'un PSE. Le chiffre du nombre de suppressions de postes est de 178 pour l'ensemble de l'entreprise sur un total de 710 et 72 pour la rédaction sur un total de 343 journalistes", a indiqué ce mercredi une source proche du dossier, confirmant une information des Echos.

La baisse de la diffusion du journal ainsi que de la publicité, mais aussi "l'insuffisance du chiffre d'affaires sur Internet", sont évoqués par la source comme des éléments motivant ce plan social. La Voix du Nord perdrait quatre éditions et se recentrerait sur le numérique. Le PDG, Michel Nozière, a pour l'heure confirmé la convocation du comité d'entreprise, mais pas le reste des informations. "Il y a bien un CE extraordinaire le 10 janvier mais la loi prévoit qu'on ne puisse pas communiquer dans l'attente et le respect d'une communication prioritaire aux salariés parce que sinon il y a un délit d'entrave", a-t-il avancé.

Marianne placé en cessation de paiement

L'hebdomadaire Marianne a été placé en cessation de paiement et devrait être placé en redressement judiciaire pendant six mois tout en poursuivant son activité, afin de redresser ses comptes, a indiqué son PDG Yves de Chaisemartin confirmant une information de la Correspondance de la presse.

"Cette cessation de paiement a été décidée pour sauver Marianne et assurer son avenir. Le redressement judiciaire nous permettra de préserver notre trésorerie et d'investir, notamment pour développer le site", a-t-il précisé. Si les ventes de Marianne avaient progressé de 0,64% en 2015, elles ont chuté de 8,3% sur les neuf premiers mois de 2016. Depuis les pertes subies en 2012-2013, l'hebdomadaire n'a jamais retrouvé une solidité financière. Un nouveau site Internet, qui comprendra une partie payante, est prévu pour cette année.

Natixis va devoir réintégrer un "lanceur d'alerte"

En 2008, il avait été licencié pour "insuffisance professionnelle" et "comportement inapproprié" envers ses collègues. Mais pour Stéphane B., si la banque Natixis s'était séparé de lui, c'est parce qu'il avait dénoncé auprès de sa hiérarchie des faits de manipulation des cours effectués par un de ses collègues. La filiale du groupe BPCE a été condamnée à réintégrer ce "lanceur d'alerte", rapportait mardi le site d'information Mediapart.

La cour a ordonné à Natixis de "réintégrer Stéphane B. dans son emploi ou dans un emploi équivalent", son licenciement étant déclaré "nul". Stéphane B. "a été licencié pour avoir relaté ou témoigné, de bonne foi, de faits constitutifs d'un délit ou d'un crime dont il a eu connaissance dans l'exercice de ses fonctions", a conclu la cour, qualifiant le banquier de "lanceur d'alerte". Près de 334 000 euros devront également lui être versés, ainsi que 5470 euros par mois jusqu'à sa réintégration.

Crise de la presse: la Voix du Nord s'oriente vers un plan social – La Croix

Réduction à venir d'un quart des effectifs, plus de 70 journalistes menacés: La Voix du Nord, un des fleurons de la presse quotidienne régionale avec plus de 200.000 exemplaires par jour, se dirige vers un plan social qui surprend par son ampleur.

"On est en état de choc, on se disait depuis toujours qu'on s'en sortait moins mal que les autres, alors là il y a une forme de brutalité", explique un journaliste de la "VDN".

Selon une source proche du dossier, le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) en gestation devrait concerner "178 personnes pour l'ensemble de l'entreprise sur un total de 710 et 72 pour la rédaction sur un total de 343 journalistes".

 

Le PDG de La Voix du Nord, Michel Nozière, a seulement confirmé la convocation d'un comité d'entreprise le 10 janvier. "La loi prévoit qu'on ne puisse pas communiquer dans l'attente et le respect d'une communication prioritaire aux salariés parce que sinon il y a un délit d'entrave", a-t-il dit à l'AFP.

Au siège du journal, des salariés font part de leur stupeur.

"Il y avait des rumeurs de couloir depuis quatre, cinq mois", témoigne un cadre administratif quinquagénaire. "Forcément quand on a plus de 55 ans, on peut s'attendre à être concerné… Je verrai si je suis volontaire (pour partir), ça dépend des conditions. Moi ça va faire 35 ans que je travaille ici, et c'est une entreprise à laquelle on s'attache", confie-t-il.

Un journaliste d'une quarantaine d'années est aussi surpris par l'ampleur des effectifs menacés, "parce que ça ne va pas si mal", dit-il. "Le projet ne va pas forcément dans le bon sens: le papier représente 90% de nos ressources, donc recentrer sur le web est une stratégie à discuter. L'un et l'autre doivent s'autoalimenter, c'est le principe du bimédia".

- Diffusion en baisse -

Le plan social serait la conséquence de la baisse de la diffusion et de la publicité, ainsi que de "l'insuffisance du chiffre d'affaires sur internet", selon une source proche du dossier. Il entraînerait un passage de 24 à 20 éditions et un recentrage vers le numérique, avec un plan de départs volontaires.

"Le plan en soi n'est pas une surprise mais on ne pensait pas qu'il y aurait autant de personnes concernées", a déclaré cette source à l'AFP. Il est "très inquiétant du fait de cette orientation presque vers le tout numérique et la manière dont les moyens humains seront déployés.

D'après le site internet du groupe de presse belge Rossel La Voix, propriétaire du journal fondé en 1941, la "VDN" compte un millier de correspondants dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais et 24 éditions. Il était passé en 2009 au format tabloïd en quadrichromie.

Selon les chiffres de l'OJD, la diffusion de la Voix du Nord, troisième journal régional du pays derrière Ouest-France et Sud-Ouest, a chuté de 4,6% à 217.000 exemplaires entre juillet 2015 et juin 2016, dans un contexte marqué par le recul des recettes publicitaires (-5,2% pour les quotidiens régionaux lors des premiers mois 2016, données IREP/France Pub).

De source proche de la direction, on déclare "regretter certaines interprétations fallacieuses, notamment sur le prétendu tout web, et nous regrettons que ces informations soient sorties avant le CE".

Mais une autre source au fait du dossier estime que "le but des actionnaires est de grossir et de dégager de l'argent pour faire des acquisitions".

Le groupe Rossel-La Voix, qui détient de très nombreux titres de presse au nord de Paris dont Le Courrier-picard, L'Union, Nord-Littoral ou encore L'Est-éclair, a fait en novembre une offre de reprise pour le rachat de Paris-Normandie, en redressement judiciaire depuis avril.

 

L'année 2016 a encore connu plusieurs plans sociaux dans la presse, comme dans le groupe Lagardère (220 départs) ou à L'Obs (38 départs). Quant au quotidien La Marseillaise, il est en dépôt de bilan.

LE FIGARO OBTIENT LE DERNIER FEU VERT POUR REPRENDRE VIADEO – Stratégies.fr

Le groupe de médias du Figaro a obtenu le dernier feu vert réglementaire, celui de la justice américaine, en vue du rachat du réseau social professionnel Viadeo, en redressement judiciaire depuis fin novembre. «Les tribunaux français, le 23 décembre, et américain, le 30 décembre, ont retenu l'offre de Figaro Classifieds pour la reprise des activités de Viadeo», a annoncé dans un communiqué la filiale petites annonces d'emploi du groupe Figaro CCM Benchmark.

Viadeo possède une filiale américaine, APVO, qui gère notamment un centre serveur informatique en Californie et qui a également été placée en redressement judiciaire. 

La reprise des activités implique une continuité de services pour les membres de Viadeo ainsi que pour ses clients, de même que le maintien de 78 emplois, sur les 126 que compte le réseau social, aidés de 20 stagiaires qui réalisaient une alternance au sein de Viadeo.

Repositionnement prévu

Pour Figaro Classifieds, qui revendique 25% de parts de marché de l'offre d'emploi en ligne, la reprise des actifs du réseau social doit permettre de «confirmer un modèle économique qui sera différent de celui en place jusqu'à présent» au sein de Viadeo, a indiqué à l'AFP le directeur général de Figaro Classifieds, Thibaut Gemignani.

Toujours très ancré en régions, le réseau social qui avait tenté sans succès de se développer en Inde et en Chine, devrait être «repositionné sur la France, avec des synergies en termes de produits avec nos offres déjà existantes», a précisé Thibaut Gemignani, dont la filiale regroupe des sites tels que Cadremploi, Keljob ou Chooseyourboss.

 

La volonté du groupe sera notamment de moins centrer le modèle économique sur les abonnements. «Nous souhaitons plutôt nous concentrer sur les solutions d'embauche, le marketing, les abonnements premium ne devant représenter que 20% du chiffre d'affaires», a détaillé le responsable de Figaro Classifieds.

Les salariés de GM&S vont être reçus par François Hollande – France 3 Limousin

Le président de la République rencontrera une délégation de l'entreprise creusoise ce vendredi 6 janvier, à 14h30, lors de son arrivée à l'aéroport de Brive, dans le cadre de son déplacement corrézien pour les voeux présidentiels. Les 283 salariés de GM&S ont prévu de se rendre en Corrèze.

Leur objectif : faire un coup médiatique.

Les salariés de GM&S Industry à La Souterraine ont l'intention de tous se rendre à ce rendez-vous présidentiel.

Quatre bus devraient les véhiculer.

Une délégation sera reçue par François Hollande.

Les salariés avaient sollicité une audience auprès de François Hollande et du président de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset, à l'occasion du déplacement présidentiel en Corrèze.

RELANCER LES COMMANDES

Ils demandent un rôle "actif" de la part des décideurs économiques que sont l'Etat et la Région, pour sauvegarder l'entreprise de La Souterraine et ses 283 emplois, qui a échappé de peu à la liquidation et a été placée en redressement judiciaire avant Noël.

Ils souhaitent une intervention du chef de l'Etat auprès de PSA et Renault pour que les constructeurs automobiles relancent urgemment leurs commandes auprès du sous-traitant de La Souterraine.

 

Le 13 décembre dernier, une délégation avait également été reçue au ministère de l'Industrie, à Paris.

Nouveau coup dur pour l’horticulture à Angers, Sicamus va mal – Angers Info

Producteur d’hortensias d’Anjou et grossiste à destination de la profession de la Fleur, le Groupe Sicamus basé à Saint-Gemmes-sur Loire près d’Angers vient d’être mis en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce d’Angers avec une période d’observation de 6 mois.

110 emplois sont en jeu dont la moitié à Angers où se trouve le siège social de l’entreprise. Si son dirigeant Christophe Camus se déclare confiant, d’autres entreprises du secteur encore dernièrement ont connu des sorts malheureux comme Gaignard Fleurs aux Ponts-de-Cé.

 

Autre entreprise du secteur installée à Bouchemaine, HORTICASH semble sortir du lot et poursuit son développement avec l’ouverture d’un nouveau point de vente à Strasbourg ce mois-ci. Il se positionne ainsi comme un des leaders en plantes et fournitures pour les fleuristes avec son rayonnement national depuis Angers.

Dépôt de bilan Boiloris : un coût estimé entre 2,5 et 3 M€ pour l'APST – Tour Mag

En cessation de paiement depuis le 26 décembre 2016

Le groupe Boiloris s'est déclaré en cessation de paiement le 26 décembre 2016. Depuis cette date, l'APST prend en charge le départ des clients. Pour l'association, le coût est estimé entre 2,5 et 3 M€.

Le groupe  Boiloris s'est déclaré en cessation de paiement le 26 décembre 2016, et a fait appel à l'APST, son garant le même jour.

Depuis cette date, l'APST prend donc en charge le départ de clients.

Cela concerne près de 1000 dossiers, soit un coût estimé entre 2,5M€ et 3 M€, selon Emmanuel Toromanof secrétaire général de l'association.

Le juge qui statuera le 12 janvier prochain peut prononcer une liquidation ou prolonger temporairement l'activité, en attendant d'éventuelles offres de reprises.

Le redressement judiciaire paraît peu probable. Sur le registre d'Atout France, un avis de cessation de garantie financière a été publié le 3 janvier 2016. La garantie financière cessera à l’expiration d’un délai de 3 jours.

A la fin de cette période, soit en fin de semaine, les clients ne seront plus couverts par une garantie financière, explique une mention du registre.

Les agences du réseaux étaient fermées aux clients, mais elles étaient joignables par téléphone. "Nous gérons les affaires courantes, et nous faisons le lien avec les clients" nous a expliqué une des salariés du groupe.

Didier Munin avait fait part de ses difficultés financières le 20 décembre dernier dans les colonnes de TourMaG.com.

C'est le rachat de 8 agences de voyages Thomas Cook en 2014, puis les attentats en France fin 2015 et en juillet 2016 qui ont mis un coup de frein à son activité nous avait-il expliqué.

Fondé en 1986 par Didier Munin, le groupe compte 110 salariés, 27 agences (13 Jet tours, 9 Thomas Cook, 4 Boiloris Voyages et une Havas Voyages) basées à Paris et en région parisienne, 1 call center boiloris.com, ainsi que les TO Sicilfly et Tapis Rouge, et le site Dégriffe-Voyages.com.

 

Didier Munin avait également ouvert en 2014 une Trattoria Italienne, Casa Flora, située dans le 15e arrondissement, juste en face du siège de l'entreprise rue Saint-Charles.

Horticulture. Leader européen, Sicamus, Hortensias d’Anjou à la peine – Ouest France

L’horticulture souffre en Maine-et-Loire. Le leader européen de l’hortensia, Sicamus, Hortensias d'Anjou, avec 110 salariés et des magasins en région, a déposé son bilan ce mercredi 4 janvier, à Angers.

 Redressement judiciaire

Rien ne va plus dans le monde de l'horticulture angevine. La production emblématique de l'hortensia se trouve en difficulté. En l'occurrence la société de production Sicamus, les Hortensias d'Anjou, et son réseau de distribution, qui compte quatre magasins à Angers, Nantes, Le Mans et Bordeaux.

« Nous sommes dans un secteur éprouvé depuis plusieurs années, déplore Christophe Camus, président. Sicamus souffre également de ces épreuves dans la filière. » Le tribunal de commerce d'Angers a ouvert une procédure de redressement judiciaire, mercredi matin.

Lire aussi : Horticulture. Deux entreprises angevines fusionnent

1,5 million de plants

Leader européen dans l'hortensia, Sicamus produit 1,5 million de plants à Sainte-Gemmes-sur-Loire, aux portes d'Angers, exportés à plus de 80 %. La société se trouve dans une passe difficile du fait du coût de production et de la concurrence étrangère. « La masse salariale représente 40 % du chiffre d'affaires », relève Christophe Camus qui ne donne aucun chiffre sur ses difficultés de trésorerie.

Les quatre magasins, libre-service pour professionnels, proposent plantes, contenants et accessoires. Ils emploient 34 salariés à Angers (Cash'Anjou), 17 à Nantes, 8 au Mans, et 18 à Bordeaux. « Nous avons un problème de concurrence évident avec la Hollande. Les réseaux de distribution sont extrêmement puissants. » Christophe Camus évoque également le phénomène de la saisonnalité, avec un printemps très chargé qui représente les deux tiers de l'activité. « Nous gérons les pics et les creux... »

Le patron reconnaît que le plan de continuation ne se fera pas sans difficultés. Mais il se refuse, pour l'instant, à parler de plan social. « Nous avons un personnel compétent et méritant. Nous nous accrochons à un territoire exceptionnel pour l'horticulture. Nous maîtrisons des processus, des variétés, tout un savoir-faire. Il faut un réalisme positif et aller de l'avant. »

 

Rappelons que les Pépinières Levavasseur, à Brain-sur-l'Authion, ou Gaignard Fleurs, aux Ponts-de-Cé, tirent le rideau. L'Anjou a décidément mal à son horticulture.

Sainthimat : nouveau sursis – La Voix du Nord

L’enseigne nordiste de bricolage, placée en redressement judiciaire le 26 octobre, attendait de savoir en fin d’année si son plan de continuation, soutenu par des investisseurs de la région, serait accepté ou non par le tribunal de commerce. Mais, pour des raisons techniques, celui-ci a reporté sa décision à fin janvier. L’enseigne, qui emploie toujours 84 salariés, à Caudry, La Bassée et Gaillon (Eure) poursuit donc son activité et ses dirigeants peaufinent un plan de continuation qui passera par un retour aux fondamentaux de l’entreprise, à savoir la solderie et la menuiserie. Mais les dirigeants de ne pouvoir en dire plus sur le sujet aujourd’hui, simplement de se déclarer confiant en l’avenir.

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Commentaires: 6
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