Redressements Judiciaires

Revue de presse

Les titres

  • Fincantieri : Les chantiers navals de STX France devraient passer sous pavillon italien – Zone Bourse
  • L'hebdomadaire "Marianne" placé en redressement judiciaire – Le Point
  • Le magazine Marianne en cessation de paiement et sous le coup d'un redressement judiciaire – Huffington Post
  • Creuse : L'hôtel-restaurant La Cazine en redressement judiciaire – France Bleu
  • LE FIGARO OBTIENT LE DERNIER FEU VERT POUR REPRENDRE VIADEO – Stratégies.fr
  • L'hôtel-restaurant La Cazine en redressement judiciaire – France 3 Régions
  • Nouveau départ pour la start-up Big Moustache – Le Figaro
  • Dépôt de bilan Boiloris : un coût estimé entre 2,5 et 3 M€ pour l'APST – Tour Mag
  • NAP reprend les 2 agences Voyages Bouscarle en redressement judiciaire – Tour Mag
  • Le groupe Abroun en redressement judiciaire – Challenge Ma

Fincantieri : Les chantiers navals de STX France devraient passer sous pavillon italien – Zone Bourse

C'est finalement l'italien Fincantieri qui a été retenu par les autorités sud-coréennes pour reprendre les chantiers navals de Saint-Nazaire (STX France). Numéro un mondial du secteur, le groupe industriel contrôlé par l'Etat italien était le seul à avoir déposé une offre qui respectait les délais, à savoir le 26 décembre dernier. Les chantiers navals ont été rachetés par le groupe STX Offshore & Shipbuilding en 2008, l'actuel actionnaire principal (66%). Placé en redressement judiciaire en septembre dernier, le sud-coréen a entamé la cession de sa participation STX France.

En reprenant STX France, Fincantieri veut créer un champion européen de la construction navale. L'Etat français conserva 33% du capital du fabricant de l'Harmony-of-the-Seas, le plus grand bateau de croisière jamais conçu.

Depuis le placement de STX O&S en redressement judiciaire, le gouvernement français avait initié des discussions avec plusieurs repreneurs industriels intéressés, dans le but d'anticiper les décisions qui seront prises par le tribunal de commerce de Séoul et le groupe STX au terme du processus de vente.

L'Etat avait assuré qu'il n'entendait pas devenir actionnaire majoritaire de la société STX France mais comptait peser sur le choix du repreneur. Le gouvernement souhaite que les Chantiers de Saint-Nazaire puissent disposer d'un actionnariat industriel solide capable d'accompagner leur développement sur le long terme.

La partie n'est cependant pas encore gagnée Fincantieri. Le constructeur naval militaire français DCNS, dont l'Etat détient 62,49 % du capital, serait intéressé par une participation dans les chantiers de Saint-Nazaire afin d'accéder à ses infrastructures pour la construction de grands navires.

 

A ce sujet, un porte parole de DCNS, interrogé par Reuters, a indiqué que le groupe allait continuer de discuter avec Fincantieri, afin de préserver ses intérêts stratégiques.

L'hebdomadaire "Marianne" placé en redressement judiciaire – Le Point

"Cette cessation de paiement a été décidée pour sauver "Marianne" et assurer son avenir", a souligné le PDG de l'hebdomadaire, Yves de Chaisemartin.

L'hebdomadaire Marianne connaît des difficultés financières. Le temps de redresser ses comptes, le média s'est déclaré en cessation de paiement et devrait être placé en redressement judiciaire pendant six mois avec poursuite de l'activité, a indiqué son PDG Yves de Chaisemartin, confirmant une information de la Correspondance de la presse. "Cette cessation de paiement a été décidée pour sauver Marianne et assurer son avenir. Le redressement judiciaire nous permettra de préserver notre trésorerie et d'investir, notamment pour développer le site", a-t-il souligné.

En 2015, Marianne, hebdomadaire plutôt marqué à gauche, s'était vendu à 157 000 exemplaires en moyenne, en hausse de 0,64 %, une progression rare dans la presse. Mais sur les neuf premiers mois de 2016, ses ventes ont chuté de 8,3 %, à 143 500 exemplaires en moyenne, surtout à cause d'un plongeon de 18 % de ses ventes en kiosque. De quoi fragiliser l'hebdomadaire (63 salariés), qui n'a jamais retrouvé une solidité financière depuis les pertes des années 2012-2013, a expliqué Yves de Chaisemartin, qui détient 86 % du capital.

Vers un nouveau site web

 

Marianne avait perdu 3 millions d'euros en 2012-2013, puis retrouvé l'équilibre en 2014 mais encore perdu 300 000 euros en 2015, suite à un contentieux, pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 24,5 millions d'euros. L'arrivée de nouveaux investisseurs n'est pas exclue mais n'est pas la priorité pour l'instant, a ajouté Yves de Chaisemartin. Parmi ses priorités pour 2017, Marianne mettra en ligne dans quelques semaines un nouveau site, qui comprendra une partie payante et une dimension participative, a précisé le directeur de la rédaction Renaud Dely. Il veut aussi développer les abonnements numériques, pour l'instant marginaux. La fréquentation du site de Marianne a fortement progressé ces derniers mois, à 4 millions de visiteurs uniques en novembre 2016, soit une hausse de plus d'un million en un an.

Le magazine Marianne en cessation de paiement et sous le coup d'un redressement judiciaire – Huffington Post

MEDIAS - Marianne est dans le dur. Selon la Correspondance de la presse, reprise par Le Monde ce mardi 3 janvier, l'hebdomadaire s'est déclaré en cessation de paiement fin décembre. Jeudi, il pourrait être placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris. Une mesure qui lui permettrait tout de même de poursuivre son activité, avec une période d'observation de 6 mois.

Le Monde rappelle les récentes difficultés de Marianne, qui a perdu 300.000 euros en exploitation en 2015, avec une perte nette de 1,35 million d'euros, et pourrait connaître les mêmes résultats pour l'année 2016. "Les salaires du mois de décembre, ainsi que le treizième mois, n'ont pas été versés", ajoute le quotidien du soir.

"Cette cessation de paiement a été décidée pour sauver Marianne et assurer son avenir. Le redressement judiciaire nous permettra de préserver notre trésorerie et d'investir, notamment pour développer le site", a expliqué à l'AFP Yves de Chaisemartin, le PDG du titre fondé par Jean-François Kahn et Maurice Szafran en 1997.

En 2016, les ventes ont chuté

En 2015, Marianne, hebdomadaire plutôt marqué à gauche, s'était vendu à 157.000 exemplaires en moyenne, en hausse de 0,64% - une progression rare dans la presse. Mais sur les neuf premiers mois de 2016, ses ventes ont chuté de 8,3%, à 143.500 exemplaires en moyenne, surtout à cause d'une chute de 18% de ses ventes en kiosque.

De quoi fragiliser l'hebdomadaire (63 salariés), qui n'a jamais retrouvé une solidité financière depuis les pertes des années 2012-2013, a expliqué Yves de Chaisemartin, qui détient 86% du capital. L'arrivée de nouveaux investisseurs n'est pas exclue mais n'est pas la priorité pour l'instant, a-t-il ajouté.

Parmi ses priorités pour 2017, Marianne mettra en ligne dans quelques semaines un nouveau site, qui comprendra une partie payante et une dimension participative, a précisé le directeur de la rédaction Renaud Dely. Il veut aussi développer les abonnements numériques, pour l'instant marginaux.

 

La fréquentation du site de Marianne a fortement progressé ces derniers mois, à 4 millions de visiteurs uniques en novembre 2016, soit une hausse de plus d'un million en un an.

Creuse : L'hôtel-restaurant La Cazine en redressement judiciaire – France Bleu

Le placement en redressement a été acté fin novembre par le tribunal de commerce de Guéret, confirme la direction de l'hôtel-restaurant. L'établissement de Noth fait face à des dettes importantes, notamment après la perte de son étoile. Mais l'équipe dirigeante se montre confiante pour l'avenir.

C'est l'hôtel-restaurant qui a demandé à être placée en redressement judiciaire, afin de faire face à des créances importantes, notamment une dette envers l'URSSAF. Un administrateur judiciaire a été nommé pour surveiller la gestion du site. Un plan de continuation devrait être acté à la fin du mois de janvier, lors d'un nouveau passage devant le tribunal de commerce.

Pour autant, "il n'est pas question de liquidation", affirme Gaël Nadaud de la direction du château, pas de fermeture en vue. Il s'agit justement de s'organiser pour éviter d'en arriver là. Les difficultés financières seraient liées au contre-coup des évènements d'il y a un an : le chef étoilé David Boyer a quitté le restaurant, l'étoile au Michelin a été perdue, ce qui a entraîné de gros changements (de chef, d'équipe, et -dans une moindre mesure- de clientèle). Gaël Nadaud précise : "les difficultés financières sont le résultat de l’étoile Michelin, en effet le standing que demande l’étoile et notamment en terme de masse salariale est énorme et c’est bien ce que la société paye aujourd’hui le passif de l’étoile Michelin et non pas la perte de l’étoile Michelin." Mais la direction de La Cazine est optimiste : Le château accueille plusieurs séminaires d'entreprise cette semaine, le restaurant est donc de nouveau rouvert jusqu'à dimanche, avant une fermeture annuelle jusqu'au 24 janvier. Ensuite l'établissement devrait accueillir au moins une douzaine de mariages.

 

Le manager Gaël Nadaud tient à préciser également que le domaine recouvre deux entités différentes :" le SAS Château de la Cazine représente l’hôtel et le restaurant, la société Halcyon Retreat représente le village et les investissements". Il affime que "cette société n’est pas du tout impactée par le redressement judiciaire".

LE FIGARO OBTIENT LE DERNIER FEU VERT POUR REPRENDRE VIADEO – Stratégies.fr

Le groupe de médias du Figaro a obtenu le dernier feu vert réglementaire, celui de la justice américaine, en vue du rachat du réseau social professionnel Viadeo, en redressement judiciaire depuis fin novembre. «Les tribunaux français, le 23 décembre, et américain, le 30 décembre, ont retenu l'offre de Figaro Classifieds pour la reprise des activités de Viadeo», a annoncé dans un communiqué la filiale petites annonces d'emploi du groupe Figaro CCM Benchmark.

Viadeo possède une filiale américaine, APVO, qui gère notamment un centre serveur informatique en Californie et qui a également été placée en redressement judiciaire. 

La reprise des activités implique une continuité de services pour les membres de Viadeo ainsi que pour ses clients, de même que le maintien de 78 emplois, sur les 126 que compte le réseau social, aidés de 20 stagiaires qui réalisaient une alternance au sein de Viadeo.

Repositionnement prévu

Pour Figaro Classifieds, qui revendique 25% de parts de marché de l'offre d'emploi en ligne, la reprise des actifs du réseau social doit permettre de «confirmer un modèle économique qui sera différent de celui en place jusqu'à présent» au sein de Viadeo, a indiqué à l'AFP le directeur général de Figaro Classifieds, Thibaut Gemignani.

Toujours très ancré en régions, le réseau social qui avait tenté sans succès de se développer en Inde et en Chine, devrait être «repositionné sur la France, avec des synergies en termes de produits avec nos offres déjà existantes», a précisé Thibaut Gemignani, dont la filiale regroupe des sites tels que Cadremploi, Keljob ou Chooseyourboss.

 

La volonté du groupe sera notamment de moins centrer le modèle économique sur les abonnements. «Nous souhaitons plutôt nous concentrer sur les solutions d'embauche, le marketing, les abonnements premium ne devant représenter que 20% du chiffre d'affaires», a détaillé le responsable de Figaro Classifieds.

L'hôtel-restaurant La Cazine en redressement judiciaire – France 3 Régions

L'hotel-restaurant La Cazine a été placé, à la demande de ses propriétaires, en redressement judiciaire. Après avoir réduit très fortement le nombre ses salariés, l'établissement souhaite repartir sur de nouvelles bases.

"Le plan de redressement judiciaire était une nécessité pour assurer l'avenir du chateau de la Cazine", explique Gaël Nadaud, manager de direction et responsable des ressources humaines l'hôtel-restaurant. "Pour négocier un échancier de paiement des dettes de l'URSSAF, c'était la seule solution". Aujourd'hui, le manager de direction se dit "calme et optimiste" quant à l'avenir de l'établissement. Un rendez-vous est fixé avec le tribunal fin mai, qui devrait voir, selon Gaël Nadaud, la mise en place soit d'une plan de continuation de l'activité, soit d'une nouvelle période d'observation de 6 mois.

LA PERTE DE L'ETOILE MICHELIN : UN MAL POUR UN BIEN

L'hôtel-restaurant a décidé d'opérer une mutation après le départ de son chef David Boyer fin 2015, et du même coup la perte de son macaron au guide Michelin.  A cette même époque, début 2016, 15 postes avaient été supprimés, dont celui du directeur, Stéphane Seclet.

UNE DIMINUTION RADICALE DE LA MASSE SALARIALE

Toujours d'après Gaël Nadaud, manager de direction, relayant le point de vue des propriétaires du chateau, le groupe anglais "Barrasford and Bird Worldwide", l'étoile au Michelin aurait creusé le deficit : "Les exigences du Michelin, en terme de personnels, sont très importantes. Nous étions à près de 15 personnes en salle et cuisine pour parfois une trentaine de couverts".

12 MARIAGE PROGRAMMÉS EN 2017

 

Aujourdhui 11 salariés travaillent dans l'hôtel-restaurant, dont 6 personnes en contrat à durée indéterminée. En saison, le nombre d'employés peut monter à une trentaine. Le restaurant s'est repositionné sur une carte plus accessible au tourisme local et régional. L'hôtel poursuit ses activités d'accueil de séminaires et de mariages, 12 mariages sont déjà programmés pour cette année 2017.

Nouveau départ pour la start-up Big Moustache – Le Figaro

Ce challenger de Gillette, qui vend des rasoirs en ligne sur abonnement, accueille Sia Partners à son capital.

C'est un nouveau départ pour Big Moustache qui a frôlé à l'automne le redressement judiciaire. La start-up, qui a lancé en France en 2013, sur Internet, la vente de rasoirs et lames par abonnement, accueille un nouvel investisseur. La société de conseil Sia Partners devient actionnaire à la fois en rachetant les titres d'actionnaires historiques et en souscrivant à une augmentation de capital de 500.000 euros. «Nous avons l'objectif commun d'installer Big Moustache comme une marque de référence en France sur les produits pour hommes, avec un modèle disruptif dans la distribution et la communication», explique Nicolas Gueugnier, son fondateur, qui en conserve le contrôle. «L'objectif est de multiplier par quatre ou cinq le nombre d'abonnés, autour de 30.000, et d'atteindre 2 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici à deux ans», ajoute Matthieu Courtecuisse, PDG de Sia Partners.

Il s'agit de sa première participation dans le cadre d'un fonds dédié aux start-up qu'elle vient de créer (détenu et abondé par le holding des associés de Sia Partners). Ce fonds, doté de 3 millions d'euros, vise à accompagner quelques start-up dans les trois prochaines années. Des travaux pratiques en quelque sorte pour Sia Partners qui conseille notamment des entreprises dans leur transformation digitale. La société de conseil parie sur le potentiel de l'e-commerce dans le secteur du rasage, dominé par Gillette (filiale de P&G) et par la grande distribution, et dans les cosmétiques. Il garde en ligne de mire la réussite aux États-Unis du Dollar Shave Club (150 millions de dollars de chiffre d'affaires), racheté par Unilever et dont s'est inspiré Big Moustache.

En octobre, Nicolas Gueugnier - qui cultive le même ton décalé que Michel et Augustin - avait publié une tribune sur LinkedIn: un cri de désespoir après qu'un investisseur potentiel avait fait défaut au dernier moment. Il déplorait aussi avoir été brutalement privé par sa banque, HSBC, de son autorisation de découvert. Après avoir tenu deux ans grâce à 300.000 euros levés auprès de business angels, Nicolas Gueugnier était acculé. La faute aussi à des habitudes de consommation difficiles à faire évoluer, malgré des prix 40 % inférieurs à ceux de ses grands concurrents.

Deux mois de sursis

L'élan a été immédiat. «J'ai fait deux mois de commandes en sept jours et je me suis fait connaître d'une nouvelle communauté», raconte l'entrepreneur. À Noël, il a vendu près de 2000 coffrets cadeaux et terminé l'année 2016 avec 500.000 euros de chiffre d'affaires et «seulement» 100.000 euros de pertes. Entre-temps, le tribunal de commerce de Paris lui avait accordé deux mois de sursis. Big Moustache s'apprête à emménager quelques mois dans les locaux de Sia Partners. Il va s'attaquer à la refonte de son site et, surtout, à l'acquisition de clients.

 

L'essentiel de ses revenus provient des abonnements, avec un panier moyen assez faible (6 euros par mois). L'enjeu consiste à mieux coller aux attentes des acheteurs occasionnels, plus dépensiers (30 euros de panier moyen). Il s'agit aussi d'augmenter le chiffre d'affaires des cosmétiques vendus sous sa propre marque en élargissant la gamme et en pariant sur les barbiers indépendants comme ambassadeurs. Big Moustache, qui propose déjà un service de barbier via les conciergeries d'entreprises, envisage aussi de créer des corners de rasage dans les hôtels, les gares ou les aéroports, à la façon des bars à ongles.

Dépôt de bilan Boiloris : un coût estimé entre 2,5 et 3 M€ pour l'APST – Tour Mag

En cessation de paiement depuis le 26 décembre 2016

Le groupe Boiloris s'est déclaré en cessation de paiement le 26 décembre 2016. Depuis cette date, l'APST prend en charge le départ des clients. Pour l'association, le coût est estimé entre 2,5 et 3 M€.

Le groupe  Boiloris s'est déclaré en cessation de paiement le 26 décembre 2016, et a fait appel à l'APST, son garant le même jour.

Depuis cette date, l'APST prend donc en charge le départ de clients.

Cela concerne près de 1000 dossiers, soit un coût estimé entre 2,5M€ et 3 M€, selon Emmanuel Toromanof secrétaire général de l'association.

Le juge qui statuera le 12 janvier prochain peut prononcer une liquidation ou prolonger temporairement l'activité, en attendant d'éventuelles offres de reprises.

Le redressement judiciaire paraît peu probable. Sur le registre d'Atout France, un avis de cessation de garantie financière a été publié le 3 janvier 2016. La garantie financière cessera à l’expiration d’un délai de 3 jours.

A la fin de cette période, soit en fin de semaine, les clients ne seront plus couverts par une garantie financière, explique une mention du registre.

Les agences du réseaux étaient fermées aux clients, mais elles étaient joignables par téléphone. "Nous gérons les affaires courantes, et nous faisons le lien avec les clients" nous a expliqué une des salariés du groupe.

Didier Munin avait fait part de ses difficultés financières le 20 décembre dernier dans les colonnes de TourMaG.com.

C'est le rachat de 8 agences de voyages Thomas Cook en 2014, puis les attentats en France fin 2015 et en juillet 2016 qui ont mis un coup de frein à son activité nous avait-il expliqué.

Fondé en 1986 par Didier Munin, le groupe compte 110 salariés, 27 agences (13 Jet tours, 9 Thomas Cook, 4 Boiloris Voyages et une Havas Voyages) basées à Paris et en région parisienne, 1 call center boiloris.com, ainsi que les TO Sicilfly et Tapis Rouge, et le site Dégriffe-Voyages.com.

 

Didier Munin avait également ouvert en 2014 une Trattoria Italienne, Casa Flora, située dans le 15e arrondissement, juste en face du siège de l'entreprise rue Saint-Charles.

NAP reprend les 2 agences Voyages Bouscarle en redressement judiciaire – Tour Mag

NAP, groupe de tourisme et de transport par autocars qui exploite notamment NAP Voyages et NAP Tourisme, a repris les deux agences Voyages Bouscarle situées dans les Bouches-du-Rhône, le 1er août 2016. La société Bouscarle Frères qui les détenait était en cessation des paiements et en redressement judiciaire depuis juin 2016. Elle a finalement été placée en liquidation judiciaire le 29 novembre 2016.

Les deux agences Voyages Bouscarle situées à Gardanne et aux Pennes-Mirabeau dans les Bouches-du-Rhône (13) font désormais partie du groupe NAP.

La société Bouscarle Frères SARL qui les exploitait a été placée en liquidation judiciaire le 29 novembre 2016.

Un jugement prononcé par le tribunal de commerce d'Aix-en-Provence. La clôture de la procédure devrait, elle, être prononcée le 8 septembre 2017 lors d'une audience de la Chambre du Conseil.

Bouscarle Frères était en redressement judiciaire depuis le 9 juin 2016. Le jugement que nous avons consulté précise que la société se trouvait alors "dans l'impossibilité de faire face à son passif exigible avec son actif disponible". Elle était en situation de cessation des paiements depuis le 3 juin 2016.

Le tribunal de commerce d'Aix-en-Provence avait alors mis en place une période d'observation d'une durée maximale de 6 mois renouvelable.

Plan de cession daté du 26 juillet 2016

Elle n'a pas atteint son terme puisqu'un mois et demi plus tard, les actifs de Bouscarle Frères ont été repris par la SARL WAVAO qui fait partie du groupe NAP (NAP Voyages, NAP Tourisme), dirigé par Lionel de Abreu et basé à Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône.

Le jugement du plan de cession totale de l'entreprise a été prononcé le 26 juillet 2016 par le tribunal de commerce d'Aix-en-Provence.

On peut y lire que "la reprise (…) est motivée d'une part par le fait que l'activité de voyagiste exploitée par la société WAVAO Voyages, notamment dans la production « autocar » avec plus de 100 produits originaux, viendrait renforcer et diversifier celle de la société Bouscarle Frères sur ses deux établissements."

Le rachat permet ainsi désormais aux agences Voyages Bouscarle de proposer des séjours en autocars "lesquels suite aux dernières évolutions législatives, présentent un net regain d'intérêt selon le candidat repreneur", poursuit le jugement.

Le groupe NAP estime par ailleurs que Voyages Bouscarle peut bénéficier de ses forces commerciales et de sa visibilité pour "s'ouvrir à de nouveaux marchés tels ceux des entreprises, des comités d'entreprises et des associations".

L'offre de reprise portait sur le fonds de commerce avec les éléments corporels, les éléments incorporels et les travaux en cours rachetés pour 1€ chacun.

La marque Voyages Bouscarle disparaîtra d'ici fin 2019

NAP a également mis la main sur le nom commercial « Voyages Bouscarle ». Pour le moment, les deux points de ventes affichent l'enseigne « NAP Voyages Bouscarle », mais cela n'est que provisoire puisque WAVAO s'est engagé à ne plus utiliser le patronyme « Bouscarle » en tant que marque d'ici fin 2019 au plus tard.

Les agences restent, à ce jour, membres du réseau volontaire Selectour.

Le nom de domaine www.voyagesbouscarle.com entre également dans le périmètre de la reprise. Mais là aussi, le patronyme « Bouscarle » disparaîtrait dans un délai maximum de trois années.

Pour entrer en possession de Bouscarle Frères SARL le 1er août 2016, le groupe NAP a également dû couvrir une somme estimée à 111 893 € au titre de la reprise du passif latent constitué des commandes de la société.

Les postes des deux conseillères voyages ont été conservés et prolongés. NAP a également souhaité engager les deux co-gérantes de Voyages Bouscarles : Gisèle Bouscarle et Nicole Bouscarle Martins, l'une en CDD et l'autre en CDI.

 

Mais, selon nos informations, Gisèle Bouscarle a quitté le groupe dès le mois d'août 2016. Nous avons tenté de la joindre, mais elle n'a pas donné suite à nos sollicitations.

Le groupe Abroun en redressement judiciaire – Challenge Ma

Après plusieurs mois de difficultés financières ponctuées par une procédure non concluante de règlement à l’amiable avec de multiples établissements de crédit auxquels il doit plusieurs centaines de millions de dirhams, le groupe Abroun se met momentanément à l’abri de ses créanciers pour essayer de sortir de l’ornière. En effet, le tribunal de commerce de Rabat a accédé à la requête introduite par les actionnaires (menées par la  famille Abroun) de mise en redressement judiciaire de Groupe Abroun Gold TV SAT, l’entité juridique qui détient les magasins sous enseigne Abroun et de Groupe Abroun Vision Nord, l’autre société du groupe qui possède la marque de télévision Goldvision (dont la fabrication est sous-traitée aux usines du géant coréen LG) et vend ses produits aux distributeurs d’électroménagers sur tout le territoire marocain (dont une partie par l’entremise du réseau de points de vente Abroun).

Selon des sources proches du dossier, cette procédure vise à permettre aux deux entités de reconstituer une trésorerie ébranlée par l’endettement et le rétrécissement des marges en attendant leur renflouement par l’actionnaire de référence. Il faut dire que pour Groupe Abroun Gold TV SAT, pour ne citer que l’entité de distribution du groupe qui comptait 24 points de vente à fin 2015, l’ouverture effrénée de show-rooms parfois surdimensionnés aux besoins réels et la stratégie trop coûteuse en besoin de fonds de roulement de l’élargissement de la gamme la situation ont fini par rendre la situation des plus alarmantes dès la fin de l’année 2014.

 

Rappelons qu’avec un total de 4 milliards de dirhams, le marché marocain de l’électroménager reste assez fragmenté avec plusieurs où peu d’acteurs structurés disposent d’une capillarité nationale et d’une taille critique leur permettant de tirer leur épingle du jeu dans une tendance structurelle de baisse de prix et des marges à l’exception d’Electroplanet, Biougnach, le Comptoir de l’électroménager et Cosmos.

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    Nakita Ritz (mardi, 07 février 2017 01:33)


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